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La zone d’attractivité résidentielle parisienne s’arrête nette au niveau du département de la Marne et ne va guère au-delà de Château-Thierry. Plus largement, c’est toute la dynamique résidentielle parisienne vers la région Grand Est qui est en difficulté (Hauts-de-France dans une moindre mesure). A contrario, en 2020, la « 3ème couronne » francilienne périurbaine connait une mobilité résidentielle particulièrement active (départements 77-78-91-95) tout comme les vallées de l’Yonne (Joigny, Sens, Auxerre), de la Loire (Tours, Angers, Orléans), la façade Atlantique (Bordeaux, Nantes), les métropoles de l’arc méditerranéen (Marseille, Montpellier), Lyon.

En résumé, si la crise sanitaire de 2020 a poussé davantage de personnes à quitter Paris et sa proche banlieue, Châlons-en-Champagne tout comme l’ensemble de la région Grand Est n’en ont pas profité comparativement à d’autres régions. En 2020, l’attractivité résidentielle des Parisiens vers Châlons-en-Champagne est à l’image de la faiblesse de mobilité résidentielle de la région Grand Est. En 2020, les Parisiens mettent de préférence les voiles vers le Grand Ouest (Bordeaux, Nantes en particulier) et le Midi.

Concernant les cadres et autres professions intellectuelles, comparativement, Reims attire moins de cadres que des villes comme Orléans, Tours ou Rouen. Elle est conforme à une dynamique résidentielle des cadres du Grand Est comme Metz ou Nancy. Même remarque pour Châlons-en-Champagne, comparativement, les cadres préfèrent s’installer dans des villes comme Compiègne, Versailles, Cergy, Meaux, Melun. La dynamique résidentielle châlonnaise des cadres parisiens est à rapprocher de celle de Troyes, Chartres ou Évreux.