AUDC51 – Agence d'Urbanisme et de développement de l'agglomération et du Pays de Châlons en Champagne

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UN ANCRAGE IMPORTANT DANS L’AGGLOMÉRATION DE CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE AVEC UNE FORTE CONCENTRATION DANS SON PÔLE URBAIN
Au 1er janvier 2022, le parc locatif social de l’intercommunalité de Châlons-en-Champagne compte 12 091 logements et représente 1/3 de l’ensemble du parc des résidences principales (33,8 %). Autrement-dit, 1 ménage sur 3 résident dans le parc locatif social sur le territoire de l’intercommunalité de Châlons-en-Champagne en 2022. Le parc social de l’intercommunalité de Châlons-en-Champagne constitue, de fait, un trait social et urbain important à l’échelle locale, équivalent à celui de l’intercommunalité de Vitry-le-François (34,0 %) ou de la Communauté urbaine du Grand Reims (34,6 %).  A titre de comparaison, 15,9 % des résidences principales sont des logements locatifs sociaux en France contre 28 % dans le département de la Marne. Ainsi, la Marne est le département hors Île-de-France ayant la plus forte proportion de logements sociaux. Plus précisément, l’intercommunalité de Châlons-en-Champagne concentre 16,5 % du parc social du département de la Marne. 24 654 personnes y résident en 2020.

Parmi les 12 091 logements sociaux sur le territoire de l’intercommunalité de Châlons-en-Champagne, la ville de Châlons-en-Champagne concentre à elle seule 9 692 logements sociaux. et génère en 2022 une densité de 45 logements sociaux pour 100 résidences principales. Parmi ces 9 692 logements sociaux, 3 166 se situent dans les deux Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville (QPV).

LOGEMENT SOCIAL : VERS UNE NOUVELLE DONNE LOCALE ?

Cependant, durant ces dernières décennies, les bailleurs sociaux comme Nov’Habitat, Plurial Novilia, Le Foyer Rémois ont développé une offre de logement social en périphérie de Châlons-en-Champagne et sur plusieurs communes du territoire de l’intercommunalité. Ces nouvelles constructions participent à diversifier une offre locative certes, pour continuer à répondre à une demande d’accessibilité aux logements pour les populations les plus démunies mais aussi, plus largement, pour faire face à une réalité sociale plus complexe qui s’exprime d’une part, dans un contexte d’accroissement de la pauvreté notamment parmi les jeunes mais aussi parmi les séniors et d’autre part, à un changement des modes de cohabitation (personnes seules, jeunes, âgées après avoir parfois été propriétaires de leur logement, la monoparentalité). En ce sens, le logement social essaye d’apporter une réponse à la demande sociale notamment en direction des ménages les plus modestes.


Sur le territoire de l’Agglomération de Châlons-en-Champagne, les nouveaux logements sociaux ne sont plus construits de la même manière que lors des « Trente Glorieuses » où le besoin de l’offre social s’inscrivait dans une croissance économique très soutenue et dont le but était alors de loger de larges couches de la population avec un besoin de reconstruire massivement et rapidement. Les ménages ont changé : plus de personnes vivent seules, les baby-boomers ont pris de l’âge et les besoins en logements ont naturellement évolué. Ainsi, le parc récent de logements sociaux c’est-à-dire, ceux dont la première mise en location date d’après 2014, voit sa structure évoluer vers un équilibre  : 42 % de collectifs pour 58 % de logements individuels. Pour rappel, le parc ancien est formé de 88 % de logements collectifs. 

La répartition géographique du parc social amorce un rééquilibrage territorial des opérations : sur les 315 logements nouvellement construits (après 2014), Châlons-en-Champagne reste la locomotive du logement social à l’échelle local avec 170 nouveaux logements (54 %) mais les communes comme par exemple Fagnières (62 nouveaux logements) ou encore L’Epine (20 nouveaux logements) proposent une nouvelle offre de logements sociaux entièrement tournée vers la construction individuelle. Quant à la surface habitable des logements sociaux, avec une moyenne de 78 m², elle est légèrement plus grande dans le parc social récent que dans le parc social ancien avec une surface moyenne de 70 m². En revanche, le nombre de pièces et leur distribution ont véritablement changé : la part des T1-T2 diminue fortement entre le parc ancien et le parc récent (après 2014) pour ne représenter que 15 % des nouveaux logements sociaux contre 22 % pour le parc ancien (-6 points). A l’inverse la part des T5 et plus progresse et concerne aujourd’hui 16 % du parc locatif social contre 12 % dans le parc ancien (-4 points). Ce changement s’explique par le choix de développer des logements individuels en locatif social : parmi les T5 et plus du parc récent, 88 % sont des logements individuels alors que les T5 et plus du parc ancien n’en représentaient que 48 %.

Sur le territoire de l’intercommunalité de Châlons-en-Champagne, dans un marché du logement locatif social « détendu et fluide», la pression de la demande est faible : 1,9 demande pour 1 attribution en 2020. Concernant la mobilité résidentielle dans la parc social, elle est forte, équivalente à 15,6 % en 2022 soit une durée moyenne d’occupation de 7 ans et qui s’explique notamment par la jeunesse de la population dans le parc social : 186 jeunes de moins de 20 ans pour 100 personnes âgées de 60 ans et plus en 2020. Le taux de mobilité résidentielle est resté globalement stable depuis 2013 ; il est légèrement inférieur dans le parc récent (11,5 % en 2022).

Au 1er janvier 2022, le loyer moyen dans l’ensemble du parc locatif social s’élève à 4,99 €/m² habitable contre 5,90 €/m² habitable dans le parc récent. Le loyer moyen dans l’ensemble du parc locatif social progresse de + 4,7 % entre 2018 et 2022 soit, une évolution moyenne annuelle de + 0,9 % par an sur 5 ans.

La grande faiblesse du nombre de logements vacants (0,58 % au 1er janvier 2022 soit 66 logements vacants) dans un marché détendu et fluide peut surprendre mais s’explique par le programme de renouvellement urbain du quartier du Verbeau et le nombre important de logements considérés comme « vides » dans le répertoire des logements locatifs des bailleurs sociaux en 2022. Sur les 710 logements considérés comme vides, certains sont en cours de démolition et ne seront pas reconstruits, d’autres peuvent être considérés comme vacants et seront remis sur le marché une fois les opérations de réhabilitation achevées.

Malgré un parc de logements sociaux important, la forte demande de la population orientée vers des logements abordables crée une tension locative à l’échelle locale.

Depuis plusieurs années l’agriculture et l’alimentation durable sont devenues des priorités pour le développement de nos territoires. Il est désormais important de favoriser les circuits courts et l’agriculture locale pour préserver notre environnement, nos territoires et notre qualité de vie.

Le Pays de Châlons-en-Champagne en a fait un axe stratégique de son projet de territoire.

Fin 2021, le Pays s’est associé à l’élaboration du “Projet Alimentaire Territorial” du Triangle Marnais et à la mise en oeuvre d’actions dédiées.

L’Agence d’Urbanisme et de Développement de l’Agglomération et du Pays de Châlons-en-Champagne constitue un lieu de ressources et d’échanges entre les différents acteurs du territoire, mais également un lieu de réflexion pour le développement de nos territoires urbains et ruraux.

Un groupe de travail dédié aux circuits courts a été créé au sein de l’Agence d’urbanisme et permet aux différents acteurs et élus du territoire de réfléchir et débattre sur ce thème.

Ce livret est le fruit d’une collaboration en partenariat avec la Chambre d’agriculture de la Marne et son réseau “Bienvenue à la ferme”.

Ce document vous permet de situer les producteurs et structures locales proposant des produits de qualité pour une alimentation locale et durable.


Dans un monde en évolution rapide, la question alimentaire devient une question de plus en plus importante qui interroge notamment les lieux et l’organisation des productions, mais aussi les circuits de distribution et de vente des produits alimentaires. La crise actuelle de la Covid-19 a encore exacerbé la question des enjeux centrés sur les territoires et en particulier les villes, notamment sur les capacités de production locale et d’autonomie alimentaire qui contribuent à faire émerger une capacité de résilience portée directement par les territoires.

L’agriculture de demain doit permettre d’assurer une meilleure « sécurité alimentaire » en développant l’approvisionnement des ensembles urbains et périurbains, mais aussi participer à la diminution des consommations énergétiques liées au transport et en limitant les pertes et gaspillages des denrées alimentaires.

Cette évolution doit également répondre aux nouveaux défis environnementaux qu’ils s’agissent de la dégradation des sols, de la pollution des eaux, de la qualité de l’air, ou du changement climatique.

Les démarches de PAT comme celui du triangle marnais en sont un des exemples de la prise en charge par les collectivités territoriales de cette évolution rapide des réponses à cette préoccupation.

Les villes moyennes comme Châlons peuvent être des territoires présentant un fort potentiel dans le développement de tels circuits de distribution locaux , en raison de la forte prox imité entre un territoire urbain et un secteur rural agricole riche de nombreux producteurs qui sont susceptibles d’innover et de s’adapter à cette nouvelle demande.

L’Agence d’urbanisme et de développement de Châlons-en-Champagne, travaille depuis plusieurs années sur cette question des circuits locaux d’alimentation et présente un Guide de présentation des producteurs et distributeurs du Pays de Châlons-en-Champagne, qui se veut être un outil d’information pratique à l’usage des consommateurs locaux par une meilleure connaissance de nos producteurs.

Un rapport d’activités 2020 a été produit. Et, en avril 2021, les membres du bureau sont intervenus au Conseil Communautaire de la Communauté d’Agglomération de Châlons-en-Champagne, afin de réaliser une présentation de ce rapport.

En parallèle, le Président du codev prend part à différentes réunions du bureau provisoire de la Conférence Régionale des Conseils de Développement (CRCD), pour participer à l’établissement d’une prochaine rencontre des conseils de développement dans le Grand Est en octobre à Nancy et aussi de préparer la future gouvernance du CRCD.

Début septembre, le Conseil de Développement du Pays de Châlons-en-Champagne lance une campagne de communication dans la presse locale et sur les réseaux sociaux sous la forme d’un appel à candidatures pour recruter de nouveaux membres. Il est possible de candidater jusqu’au 13 septembre.

Cette campagne de recrutement, à destination des habitants du Pays de Châlons-en-Champagne, a également pour but de le faire connaître et évoquer les travaux réalisés. Pour cela, le Président du Codev, ainsi que les membres du bureau seront présents sur le stand de la Foire de Châlons, le samedi 11 septembre de 11h à 12h,  pour expliquer ce qu’est le Codev et aussi parler de la campagne de recrutement.

Une Assemblée Générale aura lieu le 21 septembre 2021, les nouveaux membres y seront conviés, permettant d’échanger avec eux et de répondre à leurs questions.

En 2019, le logement social sur le territoire de l’agglomération de Châlons-en-Champagne Agglo représente 31% du parc de logements. 3 logements sociaux sur 4 sont localisés dans la ville centre de Châlons-en-Champagne.
La Conférence Intercommunale du Logement (CIL) est co-présidée par le Préfet et le Président de l’intercommunalité de la Communauté d’agglomération de Châlons-en-Champagne et a été mise en place en 2014.
Elle a pour objectif de définir les orientations en matière d’attribution de logements sociaux et de favoriser la transparence du dispositif pour les demandeurs. Dans le cadre de ses missions d’observation en matière d’habitat, l’Agence d’Urbanisme et de Développement de l’agglomération et du pays de Châlons-en-Champagne participe à cette instance qui a eu lieu le 2 décembre 2020.

Le Comité syndical du Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Pays de Châlons-en-Champagne a approuvé son schéma de cohérence territoriale (SCoT) le 8 octobre 2019.
Afin de réaliser le suivi du SCoT dont il est chargé, le PETR s’appuie sur les ressources techniques de l’Agence d’Urbanisme et de Développement du Pays de Châlons-en-Champagne.

Ce suivi implique à la fois une évaluation des effets du document, mais également une démarche volontariste de pédagogie et d’accompagnement des communes et collectivités dans la mise en œuvre des objectifs du SCoT.
Sa réalisation implique donc la mise en place d’une diversité d’outils et d’actions, allant d’indicateurs de suivi à des supports de communication et de sensibilisation, en passant par une implication du PETR dans l’élaboration des projets du territoire.

Le dynamisme d’un espace s’évalue au regard des échanges qu’il entretient avec les autres territoires.
Les déplacements domicile/travail constitue l’une des principales motivations des déplacements en France. Les mobilités professionnelles servent donc de référence pour l’analyse de l’attractivité et de l’organisation des territoires.
A partir du recensement de l’Insee 2017, l’AUDC a étudié les navettes domicile-travail afin de révéler les rôles économique et résidentiel des territoires et l’interdépendance entre les différents pôles.
Dans le Pays de Châlons-en-Champagne, les conclusions dégagent 3 profils de territoires :

  • La Communauté d’Agglomération de Châlons-en-Champagne : territoire polarisant, attractif sur le plan résidentiel et économique.
  • CC de la Moivre à la Coole : territoire résidentiel sous l’influence de l’agglomération châlonnaise.
  • CC de la Région de Suippes : territoire spécifique, d’attractivité intermédiaire.

Considérant que 78% des flux domicile-travail s’effectuent en voiture dans le Pays de Châlons, l’observation des mobilités soulève d’autres enjeux d’aménagement du territoire.

La nature, notamment en milieu urbain, apporte de nombreux services écosystémiques : rafraîchissement, réduction de l’imperméabilisation des sols, préservation de la biodiversité et induit un impact bénéfique sur la santé des habitants.

Pour développer efficacement les différents espaces naturels dans les projets d’aménagement, cette démarche doit être intégrée dès le début de la réflexion.
À travers cette publication, le réseau des 7 agences d’urbanisme du Grand Est revient sur les bienfaits du végétal et les actions qui peuvent être mises en œuvre aisément par les collectivités pour en faire un allié d’avenir.
Ainsi, si vous êtes élu, agent des services technique, et que vous souhaitez renforcer la prise en compte de la nature dans les espaces urbanisés de votre territoire, ce guide est fait pour vous !
Il propose des méthodes et des outils concrets de mise en œuvre dans le cadre des plans et programmes de planification territoriale.
Il vise à faciliter le dialogue et favoriser une culture commune en diffusant les bonnes pratiques en matière de protection et de développement de la nature en ville.

Un nouvel appel à candidature a été lancé courant décembre jusqu’à la fin janvier pour compléter les membres du codev dans le but d’impulser une nouvelle dynamique. Les commissions continuent de travailler sur leurs auto-saisines en attendant la fin de la campagne.

Un groupe transversal est lancé sur les habitudes de consommation dans le Pays de Châlons-en-Champagne en partant du constat que les méthodes d’achats ont évolués avec la crise sanitaire. Dans le cadre de ce groupe, un sociologue intervient comme accompagnement technique afin notamment d’aider les membres à définir une méthodologie de travail.

En parallèle, le bureau élabore un projet associatif pour le codev. Ce travail s’inscrit dans une démarche participative, avec la volonté de faire participer les membres et les Présidents des intercommunalités et du PETR.

Deux ordonnances du 17 juin 2020 tendent à faire de ce document un outil plus stratégique et opérationnel.

Ces ordonnances, prises dans le cadre de la loi « Elan » du 23 novembre 2018, modifient le contenu du SCoT et simplifient la hiérarchie des normes.

La première ordonnance conforte le SCoT dans son rôle d’interface entre les régions, chargées d’élaborer les schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité́ des territoires (SRADDET) et les intercommunalités avec le développement des PLUi.
Cette réforme a pour objectifs de :

  • Redonner au SCoT une dimension plus stratégique avec le remplacement du projet d’aménagement et de développement durables (PADD) par un projet d’aménagement stratégique (PAS) ainsi qu’un périmètre devant s’élargir du bassin de vie au bassin d’emploi.
  • Recentrer le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) sur les priorités du développement économique, du logement et de la transition énergétique et écologique tout en intégrant de manière transversale les problématiques de la rationalisation de l’occupation de l’espace.
  • Compléter le rôle du SCoT et améliorer sa mise en œuvre par la possibilité d’établir un programme d’actions pouvant intégrer une dimension contractuelle.

La seconde ordonnance relative à la rationalisation de la hiérarchie des normes applicable aux documents d’urbanisme simplifie les relations entre eux et devrait faciliter les mises en compatibilité entre SCoT et PLU.


Ordonnance n° 2020-744 du 17 juin 2020 relative à la modernisation des schémas de cohérence territoriale
Ordonnance n° 2020-745 du 17 juin 2020 relative à la rationalisation de la hiérarchie des normes applicable aux documents d’urbanisme

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