Le territoire châlonnais se caractérise par l’importance de ses espaces agricoles qui représentent 77 % de l’occupation du sol (Pays de Châlons-en-Champagne).
Le territoire est peu artificialisé. Ainsi, sur Châlons-Agglo, l’espace urbanisé représente, en 2016, 11 % de l’occupation des sols et occupe moins de 2 % dans les parties plus rurales du territoire.
Milieux naturel et biodiversité
Milieux naturels et espèces faunistiques et floristiques
Le territoire s’organise autour de grands milieux naturels dont la vallée de la Marne et le réseau hydrographique secondaire sont la colonne vertébrale. La plaine crayeuse est ponctuée de reliquats de boisements dont la rareté engendre la valeur et par les savarts des grands camps militaires au nord du territoire.
La trame verte et bleue du Pays de Châlons-en-Champagne
La faune et la flore sauvages ne connaissent pas les limites administratives et ont besoin de se déplacer et d’échanger pour vivre. La Trame Verte et Bleue (TVB) élaborée par le Pays de Châlons-en-Champagne est constituée de réservoirs de biodiversité et de corridors écologiques formant des continuités écologiques.
Autre document :
L'occupation du sol par type d'usage
de 1999 à 2016
Le Pays de Châlons-en-Champagne est marqué par l’importance des espaces agricoles. Ces derniers s’étendent sur plus de 137 000 ha et caractérisent 77% de la surface du territoire.
Les espaces agricoles sont surreprésentés par rapport aux niveaux national (54 % des espaces) et marnais (69 % des espaces). Ils participent à la singularité du territoire et forment un des prismes de l’identité spécifique locale.
Les terres agricoles sont en première ligne dans le processus de périurbanisation. Entre 1999 et 2016, 1309 ha d’espaces agricoles ont été consommés.
Sur la période, les pertes de surfaces agricoles ont été partiellement compensées par une progression des espaces naturels (+ 354 ha) et forestiers (+ 80 ha).
Les espaces arborés
de 1950 à 2017
Les espaces boisés occupent 10,5% de la superficie du Pays de Châlons-en-Champagne (boisements des terrains militaires compris).
Localement, les boisements sont rares et sous représentés par rapport aux moyennes nationale (31% des espaces) et marnaise (17% des espaces).
Cette particularité s’explique par le développement de l’activité agricole intensive au détriment des surfaces boisées après la seconde guerre mondiale.
Depuis 1999, l’enveloppe forestière s’est stabilisée grâce aux outils réglementaires de préservation. Sur la période 1999-2016, elle s’est notamment renforcée de 80 ha.